Apaiser les tensions et les angoisses
Souvent la première étape d’un programme en digipuncture ou d’une somatothérapie consiste à constater que nous sommes en capacité d’écouter les messages de notre corps en focalisant sur nos sensations corporelles. L’idée est alors d’aller observer par exemple nos tensions : où sont-elles localisées, à quoi ressemblent-elles, quand et comment se renforcent-elles ou au contraire diminuent-elles ?
Je vous guide pour ressentir plus profondément : est-ce que votre mâchoire est contractée, vos épaules relevées ou votre ventre serré ?
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Écoutons Isabelle, 45 ans, qui est venue parce qu’elle n’arrivait plus à se reposer :
« Ayant remarqué que la digipuncture faisait beaucoup de bien à une collègue, je suis arrivée aux séances avec appréhension ne sachant pas si celles-ci m’aideraient à apaiser mes angoisses. Au début des séances, j’ai éprouvé un vrai soulagement, tout en pleurant il est vrai, mais cela était nécessaire. Aujourd’hui, je me sens beaucoup mieux, mieux dans mon corps et dans mon esprit. Dès que les pensées négatives reviennent, je sais dire STOP. Je continue une séance par mois pour entretenir la confiance en moi et retrouver l’énergie nécessaire pour affronter le quotidien le mieux possible. »
On ne peut pas détendre une partie de notre corps tant que nous n’avons pas pris conscience qu’elle était... tendue ! Par l’habitude, pour retenir des émotions refoulées et parce que notre système de survie préfère les ignorer, nous ne ressentons plus nos tensions installées.
Accueillir qui nous sommes sans nous juger
Petit à petit, au lieu de vouloir voir disparaître les sentiments que nous fuyons (tristesse, colère, peur, etc.), en les apprivoisant, nous relâchons les parties de nous qui se tendent pour les retenir. Dans un très grand respect et une profonde tendresse envers nous-même.
La détente procurée au fil des séances nous autorise alors à accueillir un état plus relâché. S’ouvre alors en nous, un espace d’acceptation de ce qui est, de nous-même tels que nous sommes. Nous arrêtons de nous accrocher à ce que nous attendons des autres, à ce que nous attendons de notre travail, de notre famille et de notre vie. Et surtout à ce que nous attendons de nous-mêmes : notre attachement à notre idéal d’être "parfait-e" est à l’origine de nos luttes. Nous apprenons ensemble à relâcher ces luttes et à être d’accord avec la réalité qui nous entoure afin d’y trouver la joie et la paix.